Le village de Septmonts dans l'Aisne (02)

Découverte du Donjon et son parc

chateau de Septmonts aisne
donjon de Septmonts

Le château de Septmonts, situé sur la commune de Septmonts dans le département de l'Aisne en Picardie, était la maison de campagne des évêques de Soissons

 

Sa construction s'échelonne du XIIIe siècle au XVIe siècle.

 

Septmonts fut la résidence des évêques de Soissons depuis le XIIe siècle. La partie datant du XIIIe siècle fut construite sous les ordres de Jacques de Bazoches et la salle dite Saint-Louis, qui abritait la chapelle, daterait de cette époque. Le château fut reconstruit au XIVe siècle par Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Le donjon et la tour carrée dateraient de la même époque.

 

Le pavillon (ou palais) Renaissance — dit « logis des évêques » — a été construit par l'évêque Symphorien de Bullioud qui y mourut en 1533. Les évêques cessèrent d'y résider à la fin du XVIIe siècle. Il était en ruines quand le peintre Jacques Edmond Leman le racheta en 1864. Il le restaura puis, à partir de 1877, Antoinette Leininger, baronne d'Ezpeleta, termina les travaux.

 

Bombardé en 1918, le logis Renaissance fut laissé sans couverture, abandonné jusqu'à la création en 1971 de l'« Association des amis de Septmonts » qui prit en charge sa sauvegarde et la mise en valeur du site.

 

Le château a été acquis par la commune en 1978, et la tour carrée en 1999.

 

Il a été classé monument historique partiellement (La chapelle Saint-Louis et le donjon) par arrêté du 18 mars 1920. Le reste du site fut inscrit le 23 octobre 1986 puis classé le 24 janvier 2006 sauf le logis Renaissance (uniquement inscrit).

Le château de Septmonts était entouré de douves et d'une enceinte. Il en reste des vestiges dont la tourelle entière et la tourelle tronquée à moitié de sa hauteur1.

 

Le donjon de 43 mètres de haut a été construit au XIVe siècle par l'évêque Simon de Bucy. Il est constitué de sept étages d'une architecture complexe.

 

Un dessin de Jean-Pierre-Léopold Baraquin, visible au musée de Soissons, représente le donjon qui fut admiré par les Romantiques et rendu célèbre par Victor Hugo.

 

La tour carrée, constituée de trois étages, est semi-ronde à l'intérieur. Cette tour de défense comporte un escalier à vis logé dans un des redans qui permettent de servir les archères. Elle daterait de la même époque. Elle fut achetée en 1864 par un propriétaire qui restaura une partie du dernier étage qu'il surmonta d'un belvédère carré.

 

La chapelle Saint-Louis fut construite au XIVe siècle ou XVe siècle.

 

Le logis Renaissance (ou palais des évêques), construit au début du XVIe siècle et longtemps laissé en ruines, présente un avant-corps à fronton et niche et un escalier en fer à cheval ajoutés vers 1600.

 

La cave voûtée, située dans le parc au nord du château, est en dehors de l'enceinte.

L'ensemble des bâtiments donne sur un parc avec un arboretum.

 

Les jardins comportent un verger.

 

Parc et château sont ouverts au public. Le logis Renaissance, en restauration depuis le début des années 1990, abrite l'office du tourisme. Il est le cadre d'expositions temporaires.

 

Tous les ans, en juin, s'y déroule durant 3 jours un festival de rock nommé « Pic'Arts »

 

Restaurant dans le village: La Louvière tel 03 23 74 04 26

fermé le dimanche soir et le lundi et mardi, menu de 19 à 35 euros.

(pour s'y rendre a pied: 1km, prevoir une lampe de poche)